Ça commence. Moi, Guillaume Ricard, pris la décision de devenir artiste taoueur (si possible un bon), décision qui soit-dit-en-passant fût prise à tête reposée il y a environ deux ans, suivie d’une longue et passionnante (ennuyeuse) planification. Eh bien ça y est. Presque un an après avoir acheté mon équipement, et environ six mois à pratiquer à toutes les semaines sur de la puante peau de porc, j’ai finalement fait courir les aiguilles sur la peau d’un vrai humain (un vrai de vrai!). J’avais bien envie d’étaler mes pensées de 4 heures du mat sur le net un peu plus tôt, mais j’ai décidé d’attendre d’avoir commencé “pour vrai” avant de dégobiller des textes, histoire de pas avoir l’air d’un imbécile dans le cas où j’aurais échoué avant même la ligne de départ; il faut dire que des apprentis tatoueurs qui l’échappent à leur premier essai (A.K.A la fin de leur carrière), il y en a. Pas des tonnes, mais assez pour avoir solidement la chienne quand on commençe.
J’ai donc eu mon baptème de peau (ça sonne croche non?), et malgré ma hâte, je suis encore qu’apprenti jedi… Mais! Mes sens s’aiguisent vite: la “force”, la "vibe", le "mojo", la "twist", (ou peu importe le maudit nom qu’on donne à une aptitude trop abstraite à expliquer mais qu’on trouve ‘bein difficile pareil), eh bien je suis en bonne voie de l’obtenir!
Donc si vous avez envie de lire les diaries d’un apprenti tatoueur autodidacte, vous êtes à la bonne place! Aussi, j’essaie souvent d’être drôle, mais il faut être amateur de cynisme.
Les cobayes se suivent et ne se ressemblent pas
-Albert Einstein (nah just kidding)
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